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 Tu as voulu jouer, assume. (Lev)

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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

Présence RP : Tu verras ma poule
Je suis : un joueur qui a envie de jouer
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MessageSujet: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptySam 24 Sep - 20:54

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.  »

C’était fait…tu avais quitté Alexandre. Tu avais laissé s’écoulé deux jours avant de reprendre contact avec Lev. Pourquoi ? Parce que tu voulais absolument être sûr de toi, mais également par esprit de vengeance. Oui, la dernière fois qu’il était parti il t’avait laissé complètement frustré…Du coup, tu prenais soins de le laisser mariner, peut-être paniquer. Tu peux être sadique quand tu le veux. Finalement, tu lui avais envoyé un simple message disant. « Retrouves-moi à l’hôtel x il faut qu’on parle sérieusement. » Pourquoi l’hôtel ? Encore une fois pour le mettre sur une fausse piste. Tu savais qu’il pouvait s’imaginer le pire, comme par exemple le fait que ton ex t’attendait chez toi le temps que tu mettes un terme à ta relation avec Lev. C’est totalement faux, justement, tu cherches à le faire aller vers une fausse piste pour qu’il se monte la tête. Il pouvait également penser que tu voulais le voir à l’hôtel pour faire de lui ton amant, chose que tu n’aurais absolument jamais fait n’étant pas ainsi…mais qui sait. Une fois la réponse de Lev arrivée, tu lui donnes rendez-vous le lendemain pour le faire encore plus mariné, début de soirée, réservant une chambre le jour même. Oui, tu es démoniaque…tu le sais, tu en as conscience et au final tu te tues toi-même de devoir attendre jusque-là. Mais bon, tu vas devoir être patient pour frapper fort. Tu vas donc te coucher avec une boule au ventre, pensant à demain et surtout à comment ça allait se passer.

Le lendemain tu vas en cours comme tous les jours, évitant soigneusement ton ex qui avait encore bien les nerfs sur toi, ce qui était complètement compréhensible. Une fois les cours finis, tu files chez toi te changer, prendre une douche et déjà, tu te rends à l’hôtel pour être à l’heure au rendez-vous. Tu es une petite heure trop tôt, mais cela te laisse le temps de réfléchir à comment tu vas lui faire payer ta frustration…Tu attends en matant un film, tes devoirs éparpillés sur le lit que tu ne fis pas en vrai. C’est alors qu’on toque à la porte et que tu sursautes, te levant d’un bond, essayant de prendre un air fermé et sérieux…il allait payer. Te dirigeant vers la porte, tu ouvres celle-ci en plongeant directement ton regard dans celui de Lev. Bordel, intérieurement tu ris tellement que tu as du mal à ne pas lui sauter dessus directement. « Entre… » Te décalant pour le laisser entrer, tu gardes un air sérieux bien que quand il te tourna le dos, tu souris légèrement…Tu vas t’asseoir sur le lit, ayant réservé une très grande chambre qui te coûtait la peau du cul mais l’argent était loin d’être un souci pour toi. Merci papa et maman. Dégageant tes devoirs en ne le regardant pas, tu essaye de contenir un fou rire au point que tes yeux s’humidifient comme si tu allais chialer. Respire Folriano, respire sinon tu vas tout foutre en l’air et ça te ferait vraiment chier.

« Assieds-toi s’il te plait Lev..j’ai parlé à Alexandre et… » Tu laisses ta phrase en suspens levant doucement les yeux vers lui complètement désolé. « Je veux qu’on continue à se voir Lev…sincèrement… » Mais tu es vraiment un gros connard en vrai, tu lui laisses supposer l’imaginable alors que non…Mais ça c’est de la vengeance, plus jamais il ne te laissera frustré comme un con sur la plage. Parce que oui, tu avais dû attendre une bonne dizaine de minutes avant d’oser te lever sans craindre de croiser quelqu’un. Puis, il avait en plus volé la bouteille de Vodka. D’accord, ça c’était une bonne idée, mais la frustration non. Passant une main dans tes cheveux tu ouvres la bouche pour dire quelque chose d’autres sauf que Lev ne t’en laissa pas le temps. Bingo.


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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptySam 24 Sep - 22:50

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Deux jours, huit heures, quarante deux minutes. C'est le temps exact qui s'était écoulé entre cette nuit sur la plage et le message que Folriano m'avait envoyé. Pendant ces deux jours, huit heures et quarante deux minutes, j'avais eu le temps de réfléchir à tout ce qui s'était passé avec une approche d'abord très satisfaite puis proportionnellement désespérée à mesure que le temps s'était écoulé. Si mon regard était très optimiste aux premiers abords parce que j'avais réussi à franchir une étape cruciale et sans doute déterminante pour la suite de notre relation, elle s'était rapidement dégradée à cause du manque de nouvelles de sa part. Evidemment, je ne m'étais pas attendu à ce qu'il parle avec Alexandre dans la seconde, ni même que leur séparation se fasse dans les jours à venir, mais je m'attendais au moins à un appel ou un tout petit texto de rien du tout pour me tenir au courant de la situation, de là où on en était après ça. Et... Rien...

Jusqu'à son fameux message, qui n'a fait qu'empirer la situation par mille : son ton était bien trop sérieux, bien trop vague pour que ça puisse être une bonne nouvelle. Et puis, je trouvais résolument bizarre qu'il me donne rendez-vous dans un hôtel... Sa villa aurait été plus appropriée, et quand bien même elle aurait été occupé, il y avait des tas d'autres endroits dans cette foutue ville où me donner rendez-vous. Ah moins qu'il n'ait préparé quelque chose de spécial et qu'il ait prit en considération le fait que je ne sois pas encore à l'aise en public concernant ma sexualité ? Ou alors il va me jeter comme une pauvre merde et veut s'éviter une honte en public...

Je ne sais honnêtement plus quoi penser quand je me rends d'un pas décidé à l'hôtel. Je n'ai pas dormi de la nuit, je suis aussi tendu qu'un arc bandé, et je crois que je risque de vomir un petit peu si je remue un peu trop... A mesure que j'approche de la réception, mon pas se fait bien plus hésitant, l'envie de prendre mes jambes à mon cou pour aller refaire ma vie en Antarctique surgissant soudainement. Je demande le numéro de chambre à une femme qui j'en suis certain me cache quelque chose derrière sa frange et son sourire Colgate, et je ne peux m'empêcher de suspecter l'homme qui est avec moi dans l'ascenseur d'être de mèche avec une conspiration énorme orchestrée par Folriano pour ruiner ma vie, avec Alexandre derrière une caméra pour faire de moi la YouTube Star de la Vie De Merde...

Je marche dans un couloir qui me semble lugubre et trouve finalement le numéro fait de chiffres métalliques dorés cloué à une porte inhospitalière. Je lève une main pour frapper, me fige avant de la rebaisser et de me repasser le discours que je me suis fait pour chacun des scénarios que j'ai passé en revue. Je ne suis pas certain que ça m'aide beaucoup, mais je veux être prêt à toutes les éventualités. Je relève ma main, suspend de nouveau mon mouvement, la rebaisse, sautille sur place pour me donner du courage en secouant la tête pour faire craquer mes vertèbres et sans réfléchir, écoutant une impulsion primale. Je me prends la tête entre les mains, maudissant ma stupidité, me demande s'il est encore temps de partir en courant avant d'entendre la poignée tourner et de me figer trop droit devant la porte, rencontrant instantanément le regard de Folriano.

Il a l'air grave quand il me dit d'entrer et c'est en baissant la tête que je m'exécute. Je ne remarque pas la décoration de la chambre, trop occupé à me morfondre sur le sort qu'il me réserve. Il s'assoit sur le lit parsemé de feuilles, certainement des devoirs le connaissant, et je me contente de rester debout, me balançant nerveusement de la pointe des pieds sur mes talons.

Lorsqu'il relève la tête vers moi, ses yeux sont emplis de larmes et j'ai un haut-le-coeur. Voilà, ça y est, je vais me faire jeter comme un malpropre, je savais que je n'aurais jamais du aller aussi loin ce soir là sur la plage, j'ai du lui faire peur ou alors il me prend pour un garçon facile et ce n'est pas du tout ce qu'il veut. Pourtant, lui aussi était excité, d'ailleurs c'est lui qui m'a embrassé fougueusement le premier ! Oui, il ne peut pas me reprocher ça, c'est dégueulasse et hypocrite !... Dégueulasse et hypocrite, ça me rappelle la tragédie de l'hôpital... Oh mon dieu, ça y est, ça va refaire la même chose, je suis condamné à revivre les mêmes sensations jusqu'à la fin de ma vie... Je vais me retrouver à squatter le canapé de Cleona pendant encore un mois, en planant parce que j'aurais acheté de la drogue que je m'étais juré de ne plus jamais retoucher...

Lorsqu'il parle, mon mouvement de balancier s'arrête, parce que j'ai très bien compris là où il voulait en venir. La panique fait place au désespoir, qui fait lui même place à la colère, qui cède sa place à son tour à l'envie de dégueuler très très fort. Je secoue la tête dans le silence qui s'ensuit, pour me ressaisir, et alors qu'il va reprendre la parole, je l'interromps pour au moins pouvoir partir la tête haute : "Ecoute, crache le morceau et arrête de tourner autour du pot, parce que si j'attends encore une minute de plus, je vais repeindre la chambre, et ce sera de très mauvais goût."

...Je vais repeindre la chambre... Et ce sera de très mauvais goût....PAR-FAIT... Je ne sais pas où me mettre, ce n'était pas du tout la façon tonitruante ni le discours fervant que j'étais supposé tenir, c'était même très, très embarrassant...

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Folriano Casanova
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Il est des hommes pleins d'honneur, de bienveillance et de courage, capables des efforts les plus magnanimes, hors celui de renoncer aux plaisirs de l'amour, et qui, trop volages sur cette passion, ont fait verser plus de larmes que toutes leurs grandes vertus ne pourront réparer.

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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptySam 24 Sep - 23:12

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Tu vois bien qu’il est réellement mal, qu’il ne sait plus où se mettre. Tu jubile à l’intérieur, tu adores ça. Bon d’accord, tu es vraiment sadique sur le coup, mais au fond, il fallait que tu te défoules face à la rupture avec Alexandre. Puis merde, il l’avait mérité après tout ! Tu lui déballes tes conneries, gardant un air sérieux, tournant autour du pot pour le faire réagir. Il est en face de moi, se balançant d’avant en arrière face à la nervosité qui se lit clairement dans son regard. Tu es méchant, tu vois qu’il va finir par craquer, que là, ce n’est même plus sadique que tu es, c’est bien pire. Tu veux ouvrir la bouche mais il t’interrompt, chose que tu attendais pour que tu puisses enfin voir sa réaction. "Ecoute, crache le morceau et arrête de tourner autour du pot, parce que si j'attends encore une minute de plus, je vais repeindre la chambre, et ce sera de très mauvais goût." Tu pinces les lèvres, te retenant une fois de plus de rire. Tu pousses néanmoins un soupire, passant une main dans tes cheveux prenant un air contrarié. « Tu sais, la dernière fois, je n’ai pas vraiment apprécié le fait que tu sois parti en me laissant dans cet état… » Doucement, tu déplaces tes jambes hors du lit, te levant très lentement pour commencer à contourner le lit. Oui, tu joues clairement avec ses nerfs et alors ? Il faut faire durer le plaisir, mais si tu continuais ainsi il allait finir dans les vapes.

« Mais bon, ce qu’il faut savoir avec moi, c’est que je sais me venger d’un façon très subtile… » Mais vas-y, craches le morceau… tu arrives à ses côtés et, enfin, tu souris d’un air malicieux. « C’est terminé…j’ai quitté Alexandre… » Instinctivement tu recules d’un pas de peur de t’en ramasser une, levant les bras au ciel d’un air complètement innocent. Oui, tu avais poussé le bouchon très loin, mais lui aussi. « Hey, ne m’en veut pas, tu m’as laissé frustré sur la plage ! Fallait que je me venge. Ça fait deux jours que je cherche un moyen de me venger…Je n’ai pas pu me lever pendant dix bonnes minutes l’autre soir, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même sur ce coup-là ! » Bon, tu essayes de te justifier pour pas qu’il pète un plomb, quoi que, tu venais quand même de lui annoncer que, au final, tu n’étais plus en couple. Donc, tu baisses les bras en plantant ton regard dans le sien, n’approchant quand même pas. Parce que oui, tu avais quitté Alexandre, mais allait-il seulement envisager de commencer une nouvelle histoire avec toi ? De reprendre là où vous vous étiez arrêtés ? Il avait peut-être changé d’avis au final…

« J’ai quitté Alexandre il y a trois jours, je lui ai tous dit pour nous, sans citer ton identité bien sûr. Ça s’est assez mal terminé, mais c’est assez logique…Lev, c’est à toi de décider maintenant où tu veux aller. Soit tu restes avec moi ce soir, sans obligation de rien faire ce n’est pas à ça que je pense…soit tu t’en vas et tu décides de ne rien commencer avec moi, ce que je pourrais aussi comprendre. » Oui, parce que au final, tu lui en avais quand même fait baver et peut-être qu’il ne se sentait pas vraiment prêt à s’engager dans une histoire pour l’instant. Après tout, il commençait à peine à s’assumer alors que toi, tu t’assumais pleinement. Tu étais capable de l’accepter avec ses défauts, d’attendre qu’il se sente prêt pour vous exposer en public. D’ailleurs, c’était mieux d’être discrets au début, surtout par respect pour Alexandre. Si tu avais joué avec ses nerfs, à présent, c’était les tiens qui étaient mis à rude épreuve. Tu attendais sa réponse pour savoir enfin ou tu allais. Si tu marchais avec lui sur le même chemin ou encore, si vous iriez prendre des routes différentes. Tu ne bouges pas, immobile, attendant sagement qu’il daigne enfin te répondre et mettre fin à ton questionnement. Ben ouai grand, tu as fait le malin, maintenant à toi de chier dans tronc pantalon.



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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptySam 24 Sep - 23:54

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Mon dernier espoir s'envole lorsqu'il ouvre sa bouche pour me répondre : c'est donc ça, il n'a pas du tout apprécié ce que j'ai fait la dernière fois sur la plage, et maintenant il se venge sur moi, m'humiliant dans cette chambre d’hôtel, répétant la mise en scène qui se déroule devant moi actuellement lorsqu'il se relève lentement et s'approche de moi avec un sourire vicieux, mise en scène qu'il a certainement préparé à l'avance bien soigneusement.

Je reste coi tandis qu'il me déballe son histoire de vengeance subtile ou je ne sais quelle connerie. D'accord, j'ai peut-être poussé le bouchon trop loin la dernière fois, mais je ne suis pas certain que je mérite tout ça. En fait, je pense que je vais possiblement lui casser le nez et ce sera comme un écho du serveur du bar, tant pis pour lui. Mon envie de dégueuler cède peu à peu la place à une déception immense et une colère qui commence à monter.

Et puis, tout d'un coup, sa vengeance s'accomplie. "C'est terminé... J'ai quitté Alexandre..." Les mots résonnent dans ma tête alors que mon cerveau lutte pour en comprendre toute la portée. Je ne réalise pas exactement ce qui se passe, et Folriano s'éloigne à une distance de sécurité tout en continuant de me parler. Il se trouve une excuse pitoyable pour sa blague pourrie, mais reprend bien vite son sérieux pour discuter de notre situation, ce qui me coupe encore plus le souffle.

Je n'avais pas imaginé ça du tout comme situation, trop occupé que je l'étais à m'inquiéter de la façon dont il allait me jeter pour envisager ne serait-ce que l'espace d'une seconde que l'autre alternative soit une option. Le silence s'étend à mesure que les rouages dans mon cerveau s'activent pour trouver une réponse appropriée.

Mon premier instinct, s'il avait été plus près, aurait été de lui mettre un coup de boule à la russe, histoire de lui faire goûter à un dixième de ce qu'il m'a fait subir ces deux derniers jours. Mon autre option reste de lui hurler dessus pour passer toute ma frustration et mes nerfs, qui sont certainement marqués à vie à cause de son petit jeu, alors qu'une autre partie de moi à envie de crier de joie lorsque je réalise ce que tout ce qu'il vient de me dire implique.

Finalement, je prends la décision que je choisis tout le temps en période de crise : laisser mon corps prendre le contrôle en mettant mon esprit en veilleuse. J'avale la distance qui nous sépare en deux grands pas, venant me planter devant lui, mes yeux plantés dans les siens. "T'es qu'un con." Je lâche ça avec tout le sérieux dont je suis capable, et une pointe d'honnêteté également, parce qu'il a failli me faire faire une crise cardiaque avec sa connerie... Puis, sans rien ajouter d'autre, je l'embrasse, longtemps. Très longtemps, profitant de ce premier baiser libéré de toute ambiguïté, de toute contrainte. Après une éternité à attendre, nous avons enfin ce que nous voulons, sans que ça ne fasse de mal à personne. Puis j'arrête de l'embrasser, prend un peu de recul pour à nouveau le regarder dans les yeux, et lui donne une petite gifle sans y mettre aucune force. "T'es vraiment qu'un con !" Cette fois-ci, ma voix tremble à la fois de joie et de soulagement, sans plus aucune once de sérieux dedans.

Je lâche un soupir qui me libère de toute la pression accumulée et m'autorise enfin un sourire après une nuit entière à me torturer l'esprit sur mon avenir sentimental. Quoi qu'au final, la torture n'est pas totalement terminée, et mon avenir sentimental n'est pas non plus déterminé à cent pour cent : il faut que je réfléchisse exactement à ce que je veux et à ce que ça implique.

Je me détourne de lui, me frottant les yeux d'une main, et me laisse tomber de tout mon long sur le lit, écrasant au passage quelques feuilles avec mon dos. Je reste comme ça, une main sur la face, réfléchissant à ce que je compte faire, même si la réponse est déjà claire. Je ne sais pas ce qu'il pense de moi là tout de suite, et j'ai un léger mouvement de panique en imaginant tous les obstacles qui sont là juste à cause de moi, certain qu'il ne voudra pas de tout ça dans une relation...

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Folriano Casanova
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptyDim 25 Sep - 1:03

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Tu l’observes en silence. Tu attends…encore et encore. Tu n’oses rien dire face à tes dernières paroles. Oui, tu te sens franchement con face à son silence. Tu sens la nervosité s’emparer de toi, alors que tu sens également la chaleur monter de plus en plus. Non mais, il va te répondre oui ? Les secondes passent et ça te sembles être des heures. Tu aurais peut-être dû ne pas trop jouer avec ses nerfs, lui dire directement que tu avais quitté Alexandre pour le retrouver lui. Mais non, toi, tu es toujours dans l’extrême et un jour ça allait finir par te perdre. Tu le vois enfin réagir et approcher de toi à toute allure. Ton corps se crispe, prêt à recevoir un coup que tu aurais véritablement mérité "T'es qu'un con." Tu souris très légèrement, essayant d’avoir un air innocent sur le visage face à ses paroles. Il semble sérieux, pourtant, cette proximité éveillait bien des choses en toi et tu n’avais qu’une envie, l’embrasser. Heureusement pour toi, Lev prit les devant et tes lèvres trouvèrent rapidement les siennes. Tu ne te fais pas prier pour accompagner son baiser, passant une main dans sa nuque, alors que ton corps se colle au sien, réclamant plus de contact. Un de ces premiers baisers sans craintes, sans soucis. Vous étiez libre de faire ce que vous désiriez et ce, sans vous sentir coupable. C’était simplement rassurant, merveilleux. Tu te sentais léger. Tu aurais aimé que ce baiser dur bien plus longtemps, quoi que, il durait déjà depuis pas mal de temps. Mais ça ne semblait pas suffisant.

Il finit par lâcher tes lèvres et se recule, te regardant de nouveau dans les yeux. Et là, il te fou une gifle. Enfin, pas le genre de gifle qui fait mal, non, le genre de giflette comme dans les films dramatiques. "T'es vraiment qu'un con !. Super, te voilà un homme battu ! « Je sais, tu me l’as déjà dit. » Tu lui souris légèrement alors qu’au final, il s’éloigne. Bon, avec tout ça il n’avait pas vraiment répondu à ta question…Il s’effondre sur le lit et tu peux vite remarquer qu’il semble anxieux, comme envahi par une peur que tu avais toi-même vécu quelques temps auparavant. Toi aussi tu avais eu peur lorsque tu avais réalisé ce qu’allait engendrer ta relation avec Alexandre, les obligations, la vie de couple en général. Tu restes immobile quelques secondes avant de soupirer. En silence, tu montes sur le lit et tu t’écroules sur Lev, laissant ton corps se coller entièrement au sien. Ton visage au-dessus du sien, tu attrapes ses mains pour enrouler tes doigts autour des siens. « J’ai un bon remède pour les crises de paniques… » Tu avais murmuré ces mots un petit sourire narquois sur les lèvres. Oh oui, tu ne comptais pas le laisser paniquer aussi facilement, c’était hors de question. Autant mettre toutes les chances de ton côté. Tes lèvres se posent sur le coin de ses lèvres, descendant vers son cou, laissant tes baisers glisser ici et là sans mesures. Tu finis par remonter vers son oreille, murmurant d’un air assez calme. « Tu réfléchis trop… »

Tu viens plonger ton regard dans le siens durant quelques secondes avant de venir l’embrasser de nouveau, un baiser loin d’être chaste si vous voulez mon avis. Tes doigts s’agrippent aux siens alors que tu te venge une fois de plus de son acte sur la plage, te frottant à lui, le cœur battant à toute rompe dans ta poitrine. Tu joues à ça durant un petit temps, faisant en sorte de faire monter la pression. Pourtant, tu finis par détacher tes lèvres des siennes, le souffle irrégulier. Ton regard pétille, néanmoins, tu lâches ses mains et tu glisses sur le côté, te retrouvant juste à côté de lui également sur le dos. « Tu n’as toujours pas répondu à ma question, hors, je ne peux décemment pas abuser de toi dans ces conditions. » Ben oui, faut pas charier non plus…Tu attendais une réponse, tu voulais savoir où tu allais et sans réponse tu n’irais nulle part, c’était aussi simple que ça. Tournant la tête vers lui, tu le regarde d’un air interrogateur, bien que tu avais pris soin de vous imposer une certaine distance.



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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptyDim 25 Sep - 1:37

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Je l'entends soupirer de là où je l'ai laissé, mais ce n'est pas pour autant que je regarde vers lui, trop occupé à des calculs compliqués pour possiblement déterminé l'entièreté de ma vie à partir d'aujourd'hui. Oui, c'est très dramatique comme formulation, mais ça n'en reste pas moins vrai : selon comment je décide d'aborder les choses maintenant, je vais être confronté à pas mal de changements, certains moins plaisants que d'autres.

Je sens le lit s'affaisser d'un côté, m'indiquant qu'il est monté dessus et je m'attends à ce qu'il s'écroule à mes côtés pour me rejoindre dans ma réflexion. Pourtant, ce n'est pas exactement ce qui se passe puisqu'il s'écrase sur moi. J'ouvre les yeux pour découvrir qu'il se trouve juste au-dessus de moi tandis que son corps se colle au mien et que nos doigts s'entrelacent. Si c'est comme ça à chaque fois, je vais très certainement faire des crises de panique plus souvent...

Je me laisse faire, totalement soumis à son emprise, appréciant chacun des baisers qu'il me donne. Lorsqu'il me murmure à l'oreille, je me mords la lèvre inférieure en laissant échapper un grognement satisfait. Il me fixe quelques secondes durant lesquelles je le supplie intérieurement de continuer, et mon souhait est exaucé puisqu'il m'embrasse fougueusement, comme lorsque nous étions sur la plage. Non, pas comme nous étions sur la plage. Parce que nous n'étions pas libres là-bas, sous l'emprise d'Alexandre et la pression d'être surpris par n'importe qui, alors qu'ici nous n'avons aucune contrainte, aucune pression extérieure, et ça se ressent dans notre baiser. Nos doigts se resserrent plus fort encore et machinalement, mon corps se cale au rythme de ses frottements tandis que je redresse le buste pour venir un maximum contre lui, profitant de chaque instant.

Je ne veux plus jamais sortir de cette chambre, plus jamais quitter cette position. Je ne veux pas que notre baiser se termine, bien au contraire, et sans le peu de contrôle qu'il me reste, j'aurais très certainement grogné en signe de protestation quand il se détache de moi en se laissant tomber à côté sur le dos. Je suis frustré par ce qu'il me dit, parce que je sais pertinemment qu'il a raison et qu'il me force à retourner à la dure et cruelle réalité.

Si j'ai appris quelque chose avec Folriano, c'est que ça ne sert à rien de lui cacher des choses, et si je dois construire quelque chose avec lui, je me dois d'être franc dès le départ. Je me tourne vers lui, plantant mon regard dans le sien, essayant de retrouver mon sérieux tant bien que mal, comprenant douloureusement comment il avait du se sentir quand je l'ai abandonné sur la plage cette nuit là.

Je me reconcentre quelques secondes, prenant le temps de bien rassembler toutes mes idées avant de me lancer. "Tout ce que je veux, c'est d'être avec toi. Parce que je pense à toi en permanence quand t'es pas là, et qu'une fois que tu es avec moi, je ne veux plus penser à rien d'autre." Ca, c'est la partie qui fait plaisir, surtout maintenant que mes désirs rejoignent enfin la réalité. "Je veux vraiment qu'on puisse construire quelque chose, toi et moi, et maintenant que tu as réglé tes comptes avec Alexandre, tu penses peut-être qu'il n'y a rien qui puisse nous en empêcher, et c'est vrai, en théorie !" Oui, en théorie, parce qu'en pratique, tu viens certainement avec ton lot de problèmes qui n'en valent certainement pas la peine... "Mais tu sais très bien comment je suis par rapport à tout ça... Je vais avoir besoin de temps pour accepter et faire accepter ça. Je suis prêt à commencer quelque chose avec toi, sans soucis, mais je dois t'avertir que ce ne sera ni un parcours de santé ni facile... Je suis prêt à faire des efforts, pour toi, pour nous, mais je ne peux pas te promettre que tout sera réglé en l'espace de quelques semaines..."

Là tout de suite, j'ai très envie de me blottir contre lui, de passer mon bras autour de son torse et de le serrer contre moi, mais je m'abstiens, parce que s'il n'est pas prêt à ça (et je ne lui en voudrais absolument pas), je ne peux pas être demandant...

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Folriano Casanova
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptyDim 25 Sep - 9:40

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Tu as besoin d’une réponse de sa part, c’est évident. Tu sais qu’il peut avoir peur pour de multiples choses, d’ailleurs, toi-même tu risques d’être anxieux pour pas mal de soucis. Déjà, tu avais vécu une seule véritable relation et c’était avec Alexandre, de ce fait, tu savais comment ça fonctionnait certes, mais seulement avec lui. Hors, Lev c’était toi à l’époque et toi tu as pris le rôle d’Alexandre. Les rôles étaient complètement inversés et ça te faisait légèrement flippé. Tu essayais néanmoins de prendre sur toi, te disant que ça allait aller et qu’il fallait juste que tu ne commettes pas les mêmes erreurs qu’autrefois. Tu allais devoir lui laisser du temps, ne pas lui poser d’ultimatum comme Alex avait osé le faire avec toi. Tu allais devoir également l’épaulé, parce qu’au final, Lev avait une vie bien compliquée et tu le savais de par vos moments d’amitiés. Si ta mère était au courant de ta sexualité, ton père lui ne l’était absolument pas et ne devait pas le savoir. Couchée à ses côtés, tu l’observes tourner son visage vers toi, un air sérieux, presque grave. Les choses vont être mises à plat avant toute chose, sinon, vous ne pourriez pas avancer cote à cote. C’est vraiment la base d’une relation, autant faire ça bien dès le départ pour savoir à quoi s’en tenir par la suite. "Tout ce que je veux, c'est d'être avec toi. Parce que je pense à toi en permanence quand t'es pas là, et qu'une fois que tu es avec moi, je ne veux plus penser à rien d'autre."

Voilà qui est rassurant, mais tu sais également que ce n’est pas fini et qu’il y a sûrement un mais quelque part… "Je veux vraiment qu'on puisse construire quelque chose, toi et moi, et maintenant que tu as réglé tes comptes avec Alexandre, tu penses peut-être qu'il n'y a rien qui puisse nous en empêcher, et c'est vrai, en théorie !" En théorie…tu n’aimes absolument pas ce mot et, déjà, tu sens tes tripes se tordes à l’intérieur de toi. Te tournant davantage vers lui, tu te retrouves positionné sur le côté, prenant appui sur ton épaule. "Mais tu sais très bien comment je suis par rapport à tout ça... Je vais avoir besoin de temps pour accepter et faire accepter ça. Je suis prêt à commencer quelque chose avec toi, sans soucis, mais je dois t'avertir que ce ne sera ni un parcours de santé ni facile... Je suis prêt à faire des efforts, pour toi, pour nous, mais je ne peux pas te promettre que tout sera réglé en l'espace de quelques semaines..." Tu gardes le silence l’espace de deux-trois secondes, laissant ton regard planté dans le siens. Tout ça tu en avais déjà conscience en vrai, du coup, ça te soulage plus que ça ne te perturbe. Tu viens déposer une main sur sa joue, frôlant de ton pouce celle-ci dans des mouvements fréquents. Avait-il oublié qu’il y a encore six mois tu avais mis à l’ombre ta sexualité ? Tu t’étais récemment assumé, il y a quoi, quelques mois d’ici sans plus. Tu pouvais donc aisément comprendre.

« Lev…je sais tout ça, j’ai été dans ton cas il y a encore peu de temps d’ici. Je suis conscient que cette relation ne sera pas rose, ni même facile mais ça sera de ton côté comme du miens. Tu sais, je suis loin d’être un ange ou facile à vivre aussi. Mais tu as le temps, c’est nouveau pour toi et tu feras des conneries, comme moi j’en ferais également. Il y aura clairement des prises de têtes, des désaccords, mais ça serait moins fun si ce n’était pas le cas… » Tu laisses ta main glisser dans ses cheveux et tu te rapproches de lui, laissant ton visage frôler le sien sans pour autant lui offrir un quelconque baiser. « J’ai envie d’être avec toi et je suis loin d’être bien placé pour te juger de vouloir prendre ton temps… » Ce qui allait quand même poser quelques soucis au final, parce que, ce n’est pas un secret, tu es un jaloux possessif extrême. Mais soit, inutile de mettre ça sur le tapis tu allais devoir prendre sur toi et lui aussi d’ailleurs. L’image du serveur le nez cassé fit son apparition devant tes yeux et tu souris, ouai, si il devait exploser le nez de toutes les personnes qui s’approchent de toi t’es pas dans la merde.



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Lev Dykhovitch
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptyDim 25 Sep - 11:25

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Bizarrement, bien que je vienne de lui faire part de tous les obstacles qui se dressent devant nous, je ne me sens absolument pas angoissé par sa réaction. Peut-être est-ce parce que toute l'anxiété dont j'étais capable avait été mobilisée durant ces deux derniers jours à me demander ce qu'il avait à me dire ? Mais plus plausiblement, ce doit être parce que le bleu de ses yeux qui sont plongés dans les miens alors que nous sommes allongés seuls et coupés du monde dans cette chambre d'hôtel luxueuse me rassure assez pour m'éviter de paniquer complètement.

Je ferme les yeux quand il me touche la joue, profitant de la douceur du moment. Je ne me suis jamais autorisé une telle proximité avec qui que ce soit, parce qu'à chaque fois que j'étais intime avec une femme, ça n'avait qu'un côté purement sexuel dénué de tout sens de relation. Personne n'est jamais allé aussi loin dans mon intimité, personne ne m'a jamais vu aussi vulnérable, mais parce que c'est lui, ça ne me dérange absolument pas. Au contraire, j'ai envie qu'il me voit ainsi. Je ne peux retenir un sourire quand il me répond enfin, parce qu'évidemment, c'est exactement ce que je voulais entendre : pas de mensonges en me disant que tout ce passera bien, que rien ne viendra obscurcir notre relation parfaite, parce que je sais tout autant que lui que ce ne sera pas le cas et je préfère qu'on ait tous les deux très bien conscience de ça parce qu'on n'en sera que plus fort.

Je rouvre les yeux quand il se rapproche dangereusement près de moi, le regard figé sur cette bouche si proche et pourtant si loin, tellement concentré que je manque presque les mots qui en sorte. Et pourtant, ce ne sont pas des mots anodins... C'est la concrétisation de tout ce qu'on a traversé ces derniers temps, la récompense de cette lutte acharnée pour cette relation naissante.

Je plonge mon regard dans le sien et au moment où mes yeux rencontrent les siens, je réalise que je n'ai plus rien à ajouter : je pensais ne jamais arrivé au bout de cette longue liste qui me séparait de lui, entre nos sentiments refoulés, sa relation, notre dispute, puis notre décision de rester amis, cette nuit sur la plage entre colère et passion, sa farce douteuse d'aujourd'hui et nos problèmes respectifs, je ne donnais pas beaucoup de chance à notre relation. Et pourtant, nous voilà maintenant ici, ensemble, ayant mis les choses à plat, et je ne vois plus rien pour s'opposer à nous.

Alors je l'embrasse, pour la première fois en me disant que je n'ai plus à m'inquiéter de rien. Ce n'est pas un baiser fougueux comme les autres avaient pu l'être, parce que ce n'est pas ce que je veux. Cette fois, je veux qu'il comprenne que je suis entièrement à lui. Que je suis prêt à m'engager. Que je tiens à lui plus qu'à n'importe qui d'autre. Et parce que je n'ai pas de mot pour ça, j'essaie de tout faire passer en un seul baiser. Doucement, je m'appuie contre lui pour le faire basculer sur son dos et me coller à lui. Une de mes mains perd dans ses cheveux tandis que l'autre caresse son torse.

Je me sépare de lui gentiment, prenant bien soin de rester tout contre son corps, le visage à quelque centimètre du sien. Je lui souris sans m'en rendre compte, trop heureux pour contrôler quoi que ce soit. "Bon, eh bien c'est officiel, te voilà bloquer avec moi sur ton dos à partir de maintenant, toutes mes condoléances..." Mon sourire redouble, le sourire d'un bien-heureux.

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Folriano Casanova
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MessageSujet: Re: Tu as voulu jouer, assume. (Lev)   Tu as voulu jouer, assume.  (Lev) EmptyDim 25 Sep - 14:15

Tu as voulu jouer, assume.
« ça te tombe sur la gueule, tu ne comprends rien à la vie. Pourtant, pour lui tu as tout abandonné.   »

Tu lui dis ce que tu penses et ce, sans rien lui cacher. Une vie de couple n’a rien de simple, c’est clair. Il y aura des disputes qui seront souvent très futiles, ou encore, ne nous voilons pas la face, basée sur la sexualité de Lev et son manque de confiance en lui et ou, de ce couple caché. Tu en avais déjà fait les frais et, tu te connais, à un moment donné ça va quelques fois te souler. Mais au final, un couple c’est fait de hauts et de bas, il faut juste prendre son courage à deux mains et ne pas lâcher à la première épreuve qui se dressera devant vous. Ça aussi tu le sais. Vous avez tous les deux un caractère assez fort, ça allait faire des étincelles, du coup, tu n’hésitas pas à lui dire que tu avais conscience de tout ça, de ce que ça impliquait. Tu croises son regard, tu veux le rassurer, lui faire comprendre qu’il ne doit pas avoir peur. Tu es prêt pour tenter cette nouvelle aventure, pour essayer d’aller de l’avant avec lui. C’est ce que tu désir et au fond, tu sais qu’il le souhaite aussi. Vous n’aviez pas fait tout ça pour rien ! Tu sens ses lèvres se poser sur les tiennes, un baiser qui est loin d’être comme ceux d’avant. Plus calme, plus doux, que tu lui rendis sans hésitations.

Il s’appuie contre toi te faisant basculer sur le dos. Tu ne résiste pas, obéissant pour qu’il se loge contre toi. Tes mains dans son dos, tu frisonnes à ses caresses, alors que ses doigts explorent ton torse et tes cheveux. Tu finis par ouvrir de nouveau les yeux, ton visage prêt du siens alors qu’il sourit. Tu aimes le voir sourire ainsi, un sourire franc et sincère. "Bon, eh bien c'est officiel, te voilà bloquer avec moi sur ton dos à partir de maintenant, toutes mes condoléances..." Tu ne peux t’empêcher de rire, déposant un léger baiser sur ses lèvres, prenant une petite moue faussement paniquée. « Dans quelle merde je me suis fourré. » Bien sûr tu ris à la suite de ta connerie, tu ne le pensais absolument pas. La preuve, si tu le pensais tu te serais décollé de lui rapidement. Mais non, tu te contentes de le serrer davantage contre toi. Aujourd’hui il ne se passera rien, tu ne veux pas brusquer les choses, tu as justes envies de profiter de ce nouveau couple que vous alliez former et le lendemain, tout fut pareil et vos chemins se séparèrent pour retrouver vos vies respectives.




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