Défi libre n°4

Un gala de charité est organisé en ce jour dans les jardins du Red Circle. Il s'agit d'une excellente opportunité pour rencontrer du beau monde, pour agrandir son cercle de relations, pour subtiliser quelques porte-feuilles bien garnis, ou simplement pour profiter des petits fours proposés par les serveurs. Tenue classe exigée, voilà que tu reçois un défi. Merci de bien vouloir lancer le dé pour savoir quel défi tu as obtenu. Nous avons grand besoin d'Outsiders & de Watchers pour ce défi. De plus, si votre personnage est censé être un protagoniste important (j'entends par là, patron, ou riche) de Red Circle ou de Crown Heights, votre participation (ou votre absence de participation) à ce défi pourrait avoir des grosses répercussions sur votre personnage.

[0;20] Tu ne reçois pas de défi.
[20;30] Tu reçois le défi 1.
[31;50] Tu reçois le défi 2.
[51;81] Tu reçois le défi 3.
[82;100] Tu reçois le défi 4.

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Une soirée dans les jardins de Red Circle ? Aaron y avait été convié. Son téléphone en main, il s’était dit que ce serait là l’occasion de rencontrer de nouveaux joueurs, et peut-être même de s’associer avec d’autres voyeurs pour proposer des défis de plus grande envergure, des récompenses plus grosses encore. Le moyen de gagner un peu plus en notoriété. Peut-être qu’un jour, il serait le meilleur voyeur, si ce titre existait.

Depuis quelques temps, Nerve avait mis en place des contre-défis pour les voyeurs. Ces derniers pouvaient empêcher la réussite d’un défi, mais Aaron n’y avait pas été invité cette fois-ci. Cela ne le dérangeait pas. Il n’était pas trop chaud pour empêcher la réalisation de ces missions. Il aimait trop voir comment les joueurs rivalisaient d’ingéniosité pour réussir.

Armé de son cellulaire, Aaron s’approcha du petit buffet, sur lequel il se servit une coupe de champagne, avant de rapidement s’incruster, grâce à sa voisine, dans la conversation des habitants de son immeuble. Une bonne petite place pour observer la foule grandissante. Les serveurs allaient et venaient, le jeune homme se servait tout en restant poli. Il n’avait pas bu, hormis cette coupe de champagne, et comptait rester sobre, pour mieux profiter du spectacle.

« Tout se passe comme vous le souhaitez, au complexe sportif ? » s’intéressa sa voisine de palier.
« Chaque jour est différent et plein de surprises. J’attends toujours de vous voir au bord du bassin ! »

L’art de charmer. Il savait y faire. Vraiment.

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Le membre 'Aaron Junes' a effectué l'action suivante : Roll the dice

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'Winner or Loser ?' : 4

Invité à un gala, youhou. T'avais hâte d'y aller mais à un point. en fait si Daisy n'avait pas continué de te les briser, tu aurais prétendu avoir oublié. t'en avais parfois oublié des galas. Tous ces gens pompeux que tu n'avais pas envie de voir. Tu envoyais ou ton partenaire ou ta secrétaire. Tu arrivais sur ton trente et un, t'avais viré ton écharpe - tant pis si ton épaule te ferait un mal de chien - et tu regardais de haut les autres tout apprêté dans des tenues ridicules. T'avais l'habitude de t'habiller en pingouin, mais pas en pingouin noir et blanc. T'en avais déjà marre et t'avais à peine dis bonjour. Tu regardais si ta secrétaire daignait enfin venir. Pour une fois elle avait eu à faire avant d te suivre. Tu savais qu'elle jouait à ce fichu jeu que tu commençais à trouver bien gonflant. En apercevant des gens collé à leur téléphone ru te raidis. Tu finis par te rassurer en te disant que si quelqu'un mettait de l'ambiance, tu t’ennuierais moins. Tu attrapais une coupe de champagne en te demandant si Lies était là ou non. Tu observais les gens te disant que Cally ne viendrait surement pas ici, Sarah évitait depuis un moment les rassemblements, tu serais tranquille pour une fois. Tu grimaçais quand tu sentis ton épaule et rappeler à l'ordre. Décidément, tu étais vraiment ps dans ton élément. Tu avalais un cachet - parait que ça fait bon ménage avec l'alcool - et te demandais si tu resterais toute la soirée. Au pire, tu finirais soul et tu oublierais ta vie chaotique. Ca te faisait bizarre d'être enfin célibataire d'ailleurs. Tu ne réalisais pas et la discussion avec Sarah te restait gravée dans la tête. Il te faudrait un temps d'adaptation, t'espérais au moins  que ça change tout pour Lies.

i put my mask on

" Nous devons nous y rendre." Tels sont les mots qui ont traversés tel du poison acide les lèvres de ton père, de cet être désespérément lié à toi duquel tu ne peux te détacher, pas même en pensée. Aujourd'hui encore, tu vas devoir prétendre, au bonheur, à la perfection, à la richesse dans sa plus pure version, un masque de couleurs susurrant à l'oreille de chacun, regardez moi, je brille, d'un éclat à la fois sauvage et délicat, jalousez moi, moi qui vit au plus haut. Ce masque que le monde redoute, ce masque que le monde adule, ce masque que tant d'âmes revêtent ici même dans ce lieu sacré de la désillusion. Tout brille, mais rien n'est véritable. Ni toi, ni tout les autres. Tu n'es qu'une humaine parmi tant d'autres, et eux aussi, ils le sont. Votre statut n'est qu'une prétention vous rendant dieux. Pourtant, tu ne sens pas véritablement prête à jouer la perfection. Ce gala se trouve au-delà même de ta volonté, à l'égale de ta propre existence, dans le fond. Tu ne peux rien contrôler, simplement exécuter. Pantin de verre pouvant se briser à tout instant, tu redoutes la chute autant que tu désires.
Pénétrant dans l'antre de la vanité, du haut de tes talons te hissant au sommet d'une prétendue supériorité, vêtue d'une robe bleue à la limite de la transparence laissant entrevoir tes courbes délicates et précieuses, tu entres d'une démarche de reine, avec au fond de toi, le sentiment de rejouer encore et encore le même jeu malsain. Autrefois, tu aimais plus que personne ce jeu de rôle, lorsque tu pouvais te dissimuler derrière ton masque or. Mais, à présent, tout semble différent. Pourtant, tu te dois de conserver les apparences, tu n'as pas le droit à l'erreur, et tu hais cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de ta tête. Vagabondant entre les jardins, tu t'y perds, une coupe de champagne à la main, tentant de trouver une personne décente à laquelle offrir l'honneur de ta fausseté.
Jusqu'à ce que ton téléphone vibre, sonorité délicate résonnant en toi d'un frisson de plaisir. Tu t'en empares avidement, et ton coeur palpite dans ta poitrine lorsque tu vois le message s'afficher sur la surface luisante de ton écran "Ridiculise une personne importante à cette soirée." Tu n'y réfléchis pas à deux fois, tu acceptes, tu ne peux pas résister à ce désir ardent de tourner cette mascarade en dérision. Un sourire fin se dessine sur tes lèvres, alors que tu t'apprêtes déjà à trouver ta proie...

(c) chaotic evil

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'Winner or Loser ?' : 60

La beauté du ciel est ensorcelante, alors que Liesel glissait dans sa plus belle robe pour l'occasion. Voilà des mois qu'elle n'avait pas mis les pieds au Red Circle. Des mois qu'elle n'avait pas osé ne serait-ce qu'imaginer ce qui se passerait si elle osait le faire. Pourtant, avec tous les récents événements, quelque chose commençait à fleurir en elle, une idée, une envie, un besoin, peut-être. Elle était une Queen, et si elle ne se détachait pas de ce nom de famille rapidement, eh bien elle continuerait de se sentir obligée de faire plaisir à ses parents. Ils auraient aimé qu'elle prenne la peine de venir les rejoindre pour cette soirée si peu particulière et pourtant si importante. Alors comme d'habitude, Liesel a chaussé ses conserves qui s'accordent pourtant si bien avec sa tenue vestimentaire - elle a déjà eu quelques verres avant de venir ici, car on ne pouvait pas changer une équipe qui gagnait, mais elle était encore sobre, avec toute la tête présente. Elle voulait juste flirter avec l'euphorie macabre que l'alcool offrait quand il était assez généreux. Au loin, plissant les yeux, apercevant les reflets doucereux de ces gens qu'elle connaissait, qu'elle côtoyait même, avec la boule au ventre. Six mois, putain. Six mois, et pourtant ça avait toujours ce même goût amer. Elle avisa Adrian à l'autre bout d'un jardin - elle ne savait pas s'il l'avait repérée, mais elle se sentait un peu mal en se souvenant de la manière dont elle l'avait traité. Soit. Elle irait (peut-être) s'excuser. Mais plus tard. Oui, toujours plus tard.

 

Défi libre n°4 : Fairly local
  Good people now.
 
 

 

Tu es là comme une reine revenant d’exil. Les regards se posent sur toi. Un silence respectueux se fait dans l’assemblée avant que des murmures s’élèvent et que les conversations reprennent. Parée d’une toilette sobre, sombre – porter le deuil comme une gaze à peine discernable.  A l’image d’une famille respectable, dont l’extravagance est un état inconnu – la tenue est selon l’étiquette. Tu évolues dans ce déguisement avec autant d’élégance et de facilité que celui d’une folle journée au zoo. Le monde, ton terrain de jeu, s’adapte à tes perpétuelles métamorphoses et la ville s’illumine chaque nuit pour plaquer contre ses murs immenses ta nouvelle peau. Ce soir tu es Elly Strauss. Fille du désastre. Ton plus mauvais rôle. Oh oui. Il sonne faux ce personnage. Il fait baisser les regards sur ton passage. Tu les dérange avec ta tragédie. Il aurait peut-être fallut qu’une fois de plus tu intègres les ombres du petit personnel ? Ç’aurait été plus facile pour tout le monde. Cela faisait depuis leur mort que tu n’y avais pas remis les pieds. Pourtant elle aimait tant les lumières du parc. Le souvenir de son sourire réchauffe ta carcasse qui se traine gracieusement dans la foule. Ton regard se fait lointain. Au-delà de ces hommes et femmes que tu exècres. Il y a un banc à quelques mètres.  Assise, loin de la foule déchainée tes yeux contemples le ciel urbain, dépouillé de ses étoiles. Venue par nostalgie, tu n’es pas d’humeur à te chamailler ce soir. Pourtant tu sais pertinemment que ce recueillement ne sera que de courte durée.

© BLACK PUMPKIN

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'Winner or Loser ?' : 15

Je n'étais pas venu pour un défis ou quoi que ce soit d'autre, je savais que ça pouvait tomber, mais je ne cherchais pas à le faire. J'avais une autre cible en vue, quelqu'un qui tenait Cleona, qui était venu. J'avais réussi à remonter certaines pistes grâce à son téléphone, mais je n'avais pas su mettre des noms. Il était certain qu'il rencontrerait des gens ici, alors, j'avais piraté tout le système avant de venir, m'assurant la fidélité des données que les caméras de sécurité recueillerait. Je ne pourrais pas non plus avoir un contrôle exacte et parfait de la soirée, mais je saurais assez rapidement m'en sortir. Je devais faire de mon mieux, je devais m'en sortir avec ce que j'aurais aujourd'hui. Une bonne image ne laverait pas des années de méfait, j'en étais certain, mais encore fallait-il pouvoir le prouver. Si je tenais son réseau, je le tenais lui, on ne voulait pas tomber pour ce genre de mec, restait à savoir si son réseau était prenable. J'avais donc revêtu une tenu qui ne me ferait pas remarquer dès mon arrivée. Me fondant dans la masse, pour réussir à taper là ou je voulais. Je ne dis pas qu'un défis n'aurait pas été de trop, mais je voulais rester concentrer, Cleona était en jeu.

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'Winner or Loser ?' : 10

L'on avait jugé bon de m'inviter, ou du moins à me souffler l'idée, à un gala de charité. Je n'étais pas spécialement très à l'aise à l'idée d'être tiré à quatre épingles, les costards n'était pas spécialement mes vêtements préféré. Mais le musée et l'université était fort impliqué dans la vie de la ville et il fallait s'y rendre, même si je risquais fort de passer un très mauvais moment. Mon frère aurait sans nul doute aimé se rendre ici, il n'aurait pas fait tache comme moi. J'avais l'impression d'être un animal de foire engoncé dans des vêtements trop petit. Il y avait des gens importants ici, cela se voyait. Des gens qui se pensaient intouchable, parfait, d'autre plus modeste mais dont les vêtements et l'attitude ne pouvait rien cacher. J'étais un prof habillé en sauveur de l'humanité dans l'espoir de démontrer à tous que l'université et le musée de cette ville était humainement tournée vers l'avenir. J'étais nerveux, terriblement. J'étais beaucoup plus à l'aise sur un terrain archéologique, ou dans une classe. Plus à l'aise lorsqu'il était question d'un passé tellement lointain qu'il avait façonné durablement notre vie. Là, c'était juste une image que je n'arriverais pas à porter. Alors, je regardais autour de moi, outre des collègues, je reconnus la jeune fille qui m'avait ramené ma soeur au loin. Liesel. J'avoue que si je n'avais pas eu l'impression d'être aussi ridicule ici, j'aurais été à sa rencontre, mais là. Je n'arrivais pas à me défaire de la tête l'idée que j'étais un magnifique imposteur. Enfin magnifique, c'est une façon de parler.