EVENT N°2 : GAY PRIDE

gay pride

love is all

Main passé lentement et tendrement dans sa chevelure brune. Ses pensées s'envolèrent durant un cours instant pour pouvoir plonger son regard dans ses yeux océans. Sourire légèrement niais, totalement assumés, sur les lèvres. Les joues teinté de rouge à cause de ce cœur qui battait bien trop vite. Un sentiment l'envahi. Le bonheur. L'amour. Et c'était ça qu'elles étaient en train de fêter. Pourquoi le cacher. Pourquoi cacher qu'elles s'aimaient comme si ce n'était pas normal. Il ne fallait pas avoir peur. Un dernier regard, un dernier sourire et leurs lèvres venaient de se presser l'une contre l'autre. Des exclamations, des cris de joies, à la suite de ce baiser. Personne ne les jugeaient parce que ce sont deux femmes qui s'aimaient. L'amour, c'est qu'il y a de plus important et c'est ce qui est en train de se fêter. Tout Red Circle est au couleur de la gay pride, comme le montre certaines vitrines de boutiques. Une grande partie de Lorwels est réuni pour cet événement, pour montrer qu'il n'y a aucune honte sur la personne qu'on aime.

Des défis seront lancés pendant cet event et il y aura sûrement quelques lancés de dés pour votre plus grand plaisir, ou déplaisir d'ailleurs ! Merci de privilégier les réponses plutôt courtes (entre 130 et 400 mots pas plus) et on espère que le dénouement vous plaira !

La Gay Pride.  Mon père me tuerait pour ce que je m'apprête à faire.  Lui qui est toujours axé sur les apparences.  Ma mère à la limite s'en foutrait totalement.  Elle ferait seulement comme si elle ne me connaissait pas, mais ces regards plantés sur moi.  Ces petits rires que j'entends que trop bien me rappellent que ce que je fais là, c'est complètement et totalement absurde.  Mais c'est la Gay Pride, j'suis obligé de participer et de m'éclater, alors éclatons-nous non?

Un déhanchement beaucoup trop féminin et beaucoup trop exagéré, je marche à la mode catwalk entre les participants à cet événement haut en couleurs.  Perruque brune qui tient que très mal, après tout, j'suis pas esthéticien, rouge à lèvres rouge bordeaux, maquillage beaucoup trop exagéré... il faut savoir que je me suis même maquillé ET rasé pour l'occasion.  Fond de teint, crayon noir, tout y est et la foule admire... ou rit, c'est au choix.  Jambes rasées, dévoilées par ma magnifique robe du même rouge que mon rouge à lèvres, cette putain de robe m'a coûté probablement beaucoup trop chère pour n'être portée qu'une seule fois.  Une fille me regarde, comme si je n'étais qu'un bouffon de service.  Je hausse l'un de mes sourcils, aussi maquillé et ne lésine pas sur le duck face que toutes les meufs dans les boîtes font.  « Qu'est-ce qu'il y a chérie? »  Un air dégoûté, ou amusé, elle continue son chemin.

Avais-je oublié de dire que j'avais même les talons et le vernis sur tous les ongles de mon corps?  J'ai mit la totale et croyez-moi, je dois être la plus belle drag queen des environs.

Spoiler:

Oh putain celui là il était beau, il réclamait aussi que je puisse passer sans soucis la où je voulais. Mais passons. Il n'y avait pas mort d'homme n'est-ce pas ? Et je l'avoue il y avait un petit challenge qui me faisait déjà sourire. Sortant donc un minimum âpreté, j'avais rejoints sans encombre Cole Alley ou je savais trouver l'événement. Il y avait juste un détail qui serait compliqué, le fait que je ne savais pas exactement qui chercher. Au pire je ferais de l'esbroufe non ? Oui, je ne m'inquiétais pas trop sur ma capacité à m'en sortir, et puis, cela me changeait un petit peu. Comme sortir de sa zone de confort. Je ne portais aucun jugement, loin de là, j'aimais l'idée que tout le monde s'y retrouve. C'est simplement que je faisais légèrement tache. J'avais naturellement une allure renfermé et une absence d'émotion. Ici, ça transpirait la joie de vivre. J'allais devoir sourire, et vite..

Je n'avais pas la moindre idée de pourquoi j'avais accepté de venir ici. Ma soeur m'avait planté en moins de quelques secondes, disparaissant dans la foule en me laissant seul. Elle savait que je n'aimais déjà pas vraiment les soirées, alors la gaypride. Beaucoup trop de monde, de musique et pas assez d'espace pour circuler à mon gout. L'idée était bonne, mais je n'aimais définitivement pas être coincé entre deux personnes qui m'étaient inconnu. Surtout quand à la base, je venais pour ma soeur, que j'avais fait le voyage, que j'avais accepté de m'habiller différemment et qu'une fois sur place et sur que je ne pourrais pas partir aussi vite, elle s'était barré. J'aurais pu le deviner ? Oui, mais en toute honnêteté, je faisais des efforts pour que ma soeur se sente bien qu'elle se fasse des amis, que je sois un peu présent, pour lui faire comprendre que j'étais justement un ami, pas un ennemie. J'étais beaucoup trop optimiste avec elle.

La Gay Pride, c’était exactement l’endroit où je devais aller. Un endroit où je me sentirai à ma place. Il fallait que je m’y rende, et c’est d’ailleurs ce que je fis. Mon téléphone en poche, je reçus un petit défi. Ok, c’était pas bien compliqué. Enfin je le croyais, sur le coup. La Gay Pride, tout le monde s’embrasse et s’enlace, c’est propice à ce genre de démonstration. Je n’avais pas de petit ami à embrasser, je n'avais pas non plus d'amis à enlacer. Mais il y avait plein d'inconnus avec qui sympathiser. Alors, j'ai arrêté de me morfondre sur mon défi et ma timidité, et j’ai continué et je me suis mêlé à la foule. Il y avait déjà beaucoup de monde, et je me sentis mieux enfin entouré. J’étais toujours seul, mais c’était déjà mieux. Allais-je rencontrer des connaissances, des amis ? Allais-je me créer de nouveaux liens avec les gens ? C’était surtout ce que j’espérais de l’événement.

We're not looking for


where we belong

Musique

Etait-ce son coeur qui tambourinait contre sa chair ou la musique qui donnait un rythme à son corps? Elle ne le savait pas, elle avançait, les mains dans les poches, emportée par le flot survolté de ces personnes. Ces personnes dont les déviances étaient encore contestées par de gros cons qui ne mériteraient que .... Di tut sa voix, non parce qu'elle la trouvait idiote, simplement pour ne pas avoir la terrible envie de se fracasser le crâne contre un mur. Avec un peu de chance, voilà que son super père arriverait avec une pancarte et révélerait à tous son homosexualité. Alors, elle dirait au revoir à maman et partirait vivre avec James Wilson et Frederico, l'espagnol renié par ses parents pour ses tendances sexuelles. Frederico aurait eu une légère moustache et un faible accent prononcé, de quoi ensorceler les plus beaux hommes de la contrée. Pourtant, James n'était pas gay aussi bien ce prétexte aurait-il pu être bon pour abandonner Di. C'en était presque soulageant. Quitte à être un salaud, autant être un salaud avec les personnes de l'autre sexe, hein? Trop de pensées négatives ne cessait de lui relancer Katherine. Une jeune fille à la charmante chevelure bouclée, et accessoirement complètement et toujours défoncée. Sans ne l'avoir jamais crié sur le toit, elle avait déjà brièvement évoqué le fait d'avoir une petite amie. En Russie, ou une connerie du genre. C'était typiquement ces choses là que la mémoire de Di chassait, ce qui finalement se fit remarquer. Et la tête dans la lune, la jeune blonde ne remarqua même pas le départ agacé de son amie. Tant pis. La voilà, qui traînant ses converses gardait la tête basse face à cette communauté à l'heure si fière. C'en était presque une bonne raison pour revoir son type de conquêtes. Là, elle aurait pu filer, rentrer chez elle, s'exaspérer devant sa mère en plein trip, et se morfondre sous sa couette d'à quel point la vie pouvait être ennuyante, et ce même avec les homosexuels. Ce fut ce qu'elle aurait fait si la vibration de son téléphone ne l'avait pas tiqué. Un nouveau défi. Comme quoi, les voyeurs ne s'arrêteraient jamais. Celui-ci était pourtant assez drôle si bien que ce fut sans hésitation qu'elle l'accepta non sans un large sourire. Face à cette foule masculine, virile et tout ce qui s'en suit, une jolie femme se dessinait au loin. Enfin, jolie, cela restait à voir. De quoi accomplir à bien sa mission. Sans hésiter, Dianna pressa le pas vers cette dame dont elle ignorait tout. Même le sexe comme le prouva le visage aux traits si peu féminins qui se découvrait. Très très peu féminins. OK, pas féminins du tout. Et dire qu'elle venait déjà d'entourer les hanches de cette soi-disant femme, voilà qu'elle se trouvait face à un jeune homme maquillé, épilé, et coiffé comme une charmante demoiselle. Merde aurait-elle sifflé si elle n'était pas les lèvres collées contre sa nuque. D'un mouvement qui ne se souhaitait pas trop brusque, elle s'espaça en s'écriant:

" Oh, mec! Désolée, j'ai cru que t'étais... Une fille quoi. Sympa le vernis. T'es encore plus féminin que moi. "

Et pour couronner le tout, le garçon était carrément mignon, de quoi faire rougir davantage les pommettes enflammées de la pauvre lycéenne. S'étant reculé d'un mètre, elle restait néanmoins proche de ce travesti, à la recherche d'une vraie femme à séduire.

Code by AMIANTE

Gay Pride  

Moi et le peuples

Le souvenir de cette jeune femme ne me lâche pas du tout. Ma première véritable petite amie, certes, jeune mais on s'en fiche non , tant que notre coeur s'aime et que nos corps se rapprochent, que notre souffle se mélange et que nos lèvres s'embrasse. J'ai des photos que je regarde quand je me sens triste et personne à qui me confie. Mère est hospitalisée,pour ses problèmes d'assuétudes. Pas de vrai ami, juste des connaissances de passage, chambre seule, parlait à une plante, une fleur , une bouteille d'eau , au ciel. Je rougis en me rappelant ses yeux , sa bouche, sa peau si douce , ses cheveux comme un soleil. Jadis quand elle préfère me quitté je me suis senti triste et délaissé. Je garde espoir comme dans les films que je loue ou le héros retrouve celle qu'elle aime des années après et rattrape le temps perdu. Je me prépare avec du maquillage sur mon visage, une belle robe rouge , des bas en résine et lingerie sexy. des chaussures rouges. une perruque de couleur blonde une vraie jeune femme féminine. Je ne cache pas mes tatouages, car c'est ma plus grande fierté, prouvée que je suis timide, mais que je peux être une personne cool et supporté la douleur même si je pleur quelquefois comme tout être doté d'un coeur sur cette planète. Je ferme la porte et me dirige donc vers le quartier où se déroule la fête. Ce n'était pas très loin de là où je logeais et étudier. Je regarde le monde présent, les drapeaux qui flottent. Un sourire se dessine sur mes lèvre pulpeuses. Je me sens à ma place ici. Je reçois un message, je déverrouille, mon téléphone discrètement je pose, mon empreinte dans l'application nerve et je lis le défi des voyeurs. Un sourire se dessine de plus en plus énorme sur mes lèvres. Bien sur ce ne sera pas simple et compliqué a joué vraiment et à filmer en direct , mais je suis inscrite pour ces sensations, pour l'argent , pour sortir de ma timidité et pour aider ma mère et mon rêve. Je clique sur accepté et c'est parti pour l'action studio. Je marche donc dans la foule soudain mon regard se pose sur une fille. Mon cœur commence à tambouriner dans ma poitrine. C’était l'occasion parfaite de commencer mon défi et surtout de revoir celle que j’aime. Je m'approche d'elle et pose ma main sur son épaule . " Diana, je suis si heureuse de te revoir ici "  puis je fis mine de m'évanouir dans ses bras. Toujours en filmant discrètement la scène pour voir que je réalise le défi et que d'un autre côté, je suis tellement heureuse de revoir mon amour.

La gaypride me parlait assez bien, c'était toujours le moyen d'être un autre, de lâcher un peu de leste. J'étais toujours moi, je n'avais aucune crainte, aucune peur des autres. J'aimais bien l'ambiance, la desinhibition des gens, leurs façon de penser que pour un soir, ils pouvaient tout faire. Tous le monde se sentait un peu pousser des ailes. Il y avait de quoi bien jouer. Et puis il y avait l'externe en médecine qui aimait bien les grand chars, les grand risque de chute, de blessure, de mort. C'était toujours bien pour les stages, car il y avait toujours un mec ou deux qui réussiraient à faire le truc improbable. Le truc qui resterait assez longtemps pour que je travaille dessus. Bref, j'aimais bien ce genre d'événement, mais pas pour les mêmes raison que les autres dans le fond.

@CALL_B

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