Défi libre n°2

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'Winner or Loser ?' : 21

 

Défi libre n°2 : On stranger tides
 It demands a sacrifice. To drain the whole sea. Get something shiny
 
 

 

C'est drôle. Cette sensation que le sol se dérobe sous tes pieds. Sentir l'emprise d'une main s'imprimer sur ta combinaison en néoprène. Glisser. La pesanteur n'a plus d'emprise sur ta carcasse et tu fermes les yeux, savourant jusqu'à la jouissance cette chute. Peut-être que c'est ce pourquoi tu es faite ? Chuter. Cela semble avoir réussi à certains de là-haut, régnant désormais en-bas. Tes doigts s'écartent avant de rencontré dans un fracas de clapotis l'eau glaciale. Cela te fait l'effet d'un coup de fouet, lorsque tu atteint le fond de l'eau, que ton corps rencontre plus en profondeur les mouvements saccadés les membres inférieurs des autres participants. Tes yeux s’écarquillent et des bulles - échos de ta souffrance -  s'échappent de ta gorge. Etranglée - l'adrénaline commence à pulser de ta matière grise jusqu'au bout des tes extrémités. Se débattre pour retrouver la surface. Le soleil n'est plus qu'une lointaine ampoule. Tout est floutée et tu t'obstines, sale petite teigne. La surface, certes, mais le coffre est l'objectif. Sortir brutalement, en plein milieu des affrontements. Sentir la rumeur bourdonner à tes oreilles tandis que tes yeux cherchent l'objet de tant d'attentions. Il n'est plus l'heure de faire attention aux autres - juste l'objectif, juste le co...Ca vient de ta droite. Le coup est violent, suffisamment pour raisonner dans tout ce squelette. Tu retournes pas à l'était liquide pour autant. Ta charpente percute l'épaule de quelqu'un d'autre. Sans te maitriser - une rage liée à la violence du choc pousse ton cerveau à chercher du regard ton agresseur. Lui. Putain. Encore cette saloperie. T'oublies pas les visages. T'es une physionomiste. Il a déjà voulu faire le malin au Queen Victoria avec l'une de tes cibles et le voilà jouant de ses poings. Tu prends le temps de planter tes yeux fauves dans le siens. Essuyant ta joue tuméfiée d'un revers de manche. Même pas mal, enfoiré. Ta mère disait souvent de la Famille de Chicago en signe d'avertissement disait toujours : la première fois c'est une coïncidence, la deuxième fois c'est une provocation, la troisième fois c'est la guerre.Essaye encore une fois de me mettre des bâtons dans les roues et je te jure que m'occuperai personnellement de faire de ta vie un Enfer, salopard. Pourtant tu perds pas le temps de lui dire tout ça, il sait. Ignorant la douleur tu pousses ton corps un peu plus loin, la détermination prenant le pas sur tes forces qui s'amenuisent à vitesse grand v.

BLACK PUMPKIN

Spoiler:

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'Winner or Loser ?' : 53

@Dylan Ward : Devant toi, quelqu'un sort de l'eau sans trop savoir où il est, et il a du mal à réspirer. Que fais-tu ?

@Klaus Maybird : NERVE n'est pas aimé de tous. Loin de là. Et alors qu'une bande de gamins éméchés comprend qu'un défi se déroule près de la mer, ils aperçoivent Klaus qui filme tout ça. L'un d'entre eux vient vers toi et essaye d'attraper ta caméra, extrêmement mécontent du système que tu fais fonctionner.

Pour les autres, voilà une opportunité qui s'offre à vous. L'un des Joueurs a réussi à attraper le coffre - il n'est pas très gros, peut-être la taille d'un sac à dos - et il le porte sous l'eau. @Lev Dykhovitch & @Waël Safar, vous êtes proches de la victoire. Vous voyez cette jeune femme qui arrive à avancer discrètement avec le coffre, alors que tous les autres sont occupés à se battre. Que faîtes-vous ?

@Elly Strauss merci de lancer un dé.

Spoiler:

L'agitation et le stresse était palpable. Aucun doute sur le fait que tout le monde voulait y arriver. Que tout le monde s'agitait. Mais une personne en particulier attirait mon attention. Une jeune femme, commence à se dégager de l'enchevêtrement de corps, reculant doucement en fixant les joueur comme une biche fixerait les fars d'une voiture arrivant à vive allure. Je ne dis pas qu'il n'était pas impossible qu'elle vienne de voir ou recevoir un coup violent. Il n'était pas impossible qu'elle soit juste choqué. Mais sa position courbé, comme pour cacher quelque chose me force à penser à autre chose. Elle avait le coffre. M'approchant doucement, je faisais en sorte d'être dans un champ mort de sa vision. Je savais que dès que je serais assez près, qu'elle se sentirait en danger ou que quoi que ce soit pourrait l'inquiéter, elle criait. Le seul soucis, c'était que je n'étais pas le seul à l'avoir remarqué, un mec au visage déformé par le sang l'avait aussi remarqué. Je ne pouvais pas me débarrasser d'elle et partir avec le coffre, j'allais devoir ruser. M'avançant donc plus franchement, je restais précautionneux, presque invisible dans mes mouvements, comme elle, prêt à bondir au moindre mouvement brusque à la moindre réaction. Plus je m'avancerais, plus je serais en mesure de lui prendre et m'en sortir. Et ce même si le froid commençait de plus en plus à ralentir mon corps et mon esprit. J'allais devoir agir, car si ce n'était pas les autres cons, cela serait le froid qui aurait raison de moi.

Défi libre n°2 : On stranger tides
We must be killers.

Winner - you bet. L'adrenaline pulse dans ce petit corps. L'hormone a déjà eu le temps de faire cent fois le tour de ce sac d'hémoglobine. Les battements d'un coeur erratique te pousse toujours un peu plus loin. C'est dans ces moments où tu sais que le monde tourne au ralenti, que tu as deux coups d'avances sur la masse de mortels dont le comportement est proche de la bête au point d'attraper la fièvre aphteuse. L'argent fait tourner le monde, fruit de la création des hommes - outil d'autodestruction de la conscience quand il est mis en jeu. Les êtres humains ne sont que des animaux vêtues - une simple barrière de tissus qu'ils déchirent à l'instant même où tu t'échappes de leurs poings furieux. Dies irea. Oui. Pour vaincre. Il faut avoir atteint plus bas que terre. Vendu son âme lors de ce court séjour au centre de la Terre. Abandonner son son humanité pour revêtir la peau du loup. La mâchoire bardée de dents, les mains salies par le sang, le sel rèche sur la peau diaphane - irritée et là -, tu avances en direction de ton objectif insensible au vent froid. Le coffre est là. Entre ses doigts. L'ingénue le tient. Pense échapper aux plus aguerris des prédateurs. Déjà détachés du reste de la meute. Un autre est là. Tu le considères du coin de l’œil. Tu le connais déjà. Tu le connais d'avant. Il ne te mettras pas de bâton dans les roues lui. Pas cette fois. Tu décides de la jouer autrement. Ce n'est pas une biche pouvant détaler au moindre mouvement brusque. Plonger dans l'eau pour arriver à sa hauteur. Yeux dans les yeux. Lui faire voir la lutte. Lui faire lire ta détermination farouche. La société se fonde sur des rapports de dominant/dominé. Et toi. Elly Strauss. Déviante instable. Tu es une meurtrière. Il n'y pas d'hésitation dans ton regard quand d'un geste vif tu fais sombrer le coffre et que tu le rejoins laissant la demoiselle là. Elle n'a pas intérêt à te suivre. Les mains retrouvent le coffre qui atteri au fond de l'eau. Il te reste peu de temps avant de manquer d'air, avant que les autres joueurs te rejoignent - et qu'une nouvelle danse avec le loup ne prenne place. De celle-là tu n'en sortiras guère vivante. Maintenant. Ou jamais.

© BLACK PUMPKIN

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'Winner or Loser ?' : 39

Je suis toujours occupé à chercher quelqu'un contre qui écraser mon poing pour me frayer un passage dans la masse quand je repère juste à l'écart de la foule une jeune femme qui est bien trop discrète à mon goût, d'autant plus qu'elle est suivie sans s'en apercevoir d'un jeune homme qui semble vouloir s'approcher d'elle un maximum. Je jette un regard à la masse de gens qui se disputent sans vraiment chercher le coffre et décide que je ne risque pas de le trouver par hasard ici : s'il est là, j'en saurais averti dès que quelqu'un y mettra la main dessus parce qu'il est impossible de passer inaperçu. En revanche, la scène qui se déroule là-bas est bien plus intéressante, et probablement bien plus prometteuse. Je me dégage de la foule et tente de nager discrètement vers la jeune femme au comportement définitivement suspect sans me faire remarquer tant par elle que par le jeune homme. Sauf que d'un coup d'un seul, une deuxième file surgit de nul part et en vient au main avec la première, lui arrachant ce qui est sans nul doute le coffre des mains avant de plonger pour l'attraper. De l'action, tout juste ce qu'il me fallait. Je m'élance d'un coup puisqu'il est inutile désormais d'être discret si je veux mettre la main sur le coffre avant ma nouvelle adversaire. Pourvu que j'arrive à la rattraper avant qu'elle atteigne la plage et le coffre. Si je lui mets la main dessus, je doute qu'elle puisse faire grand chose contre moi, sans vouloir me vanter...

@Elly Strauss s'empare du coffre. @Lev Dykhovitch, dernière opportunité pour toi d'en voir un jour le contenu.

[0;49] Tu réussis à t'emparer du coffre.
[50;100] Tu échoues et tu es hors course.

Viendra ensuite le tour de @Waël Safar si celui-ci souhaite tenter sa chance. Le dénouement est proche.

Complètement absorbée par la scène qui se déroulait au loin, Dylan fut surprise lorsqu'elle aperçu du mouvement en dessous d'elle, dans l'eau. Elle replia ses jambes sous son corps de peur que quelqu'un ne s'amuse à la faire tomber, et elle se pencha en plissant des yeux pour essayer de savoir ce qu'il se tramait. Appuyé sur une main pour ne pas basculer dans l'eau, elle cru discerner une silhouette dans l'eau. C'était plus que ça en réalité, elle entendait une personne tousser et essayer de reprendre son souffle. Aaah, c'était sûrement une personne qui avait tenter le défi. Elle ne réfléchit pas un instant avant d'agir. Hey ! Vous ne voyez ? Elle agita son bras pour attirer l'attention de la personne. Il faisait sombre mais quelques lumières au loin permettaient de créer un jeu d'ombre. La personne qui était dans l'eau tourna le visage vers elle, sûrement guider par son ouïe. Elle toussa encore et semblait avoir du mal à respirer. Dylan se pencha de plus belle en attrapant un poteau pour éviter de finir dans l'eau. Elle avait plus de la moitié de son corps dans le vide et se demandait comment elle allait faire pour réussir à hisser le joueur.

La personne qui se débattait dans l'eau arriva tant bien que mal à attraper sa main, et par une poussé d'adrénaline mais sans trop savoir comment exactement, Dylan tira de toute ses forces et réussi à tirer la personne sur la terre ferme. C'était un jeune homme, pas plus vieux qu'elle en apparence, et il semblait avoir respirer un peu d'eau à en croire sa toux qui ne se calmait pas. Dylan le plaça en position assise contre le poteau et il se laissa faire, alors qu'il essayait de reprendre sa respiration. Dylan connaissait cette sensation, mais ne savait pas du tout comment l'aider. Elle décida de lui taper dans le dos, comme pour déloger un aliment mal placé, et elle attendit. Au bout d'une minute de plus, le garçon finit par lever la tête vers elle, complètement essoufflé. Il la remercia de son aide. Elle lui lança un regard qu'elle voulu dédaigneux avant de lui répondre. Ouais, de rien. Le pire dans tout cela ? Elle savait pertinemment qu'il recommencerait à la prochaine occasion qui se présenterait.

La jeune femme n'est pas très loin de moi maintenant, et le coffre non plus. Je peux déjà me voir le brandir sur la plage, riant au nez de tous ces abrutis qui se battent encore dans l'eau gelée pour quelque chose qui n'est même plus là. D'ailleurs, je ne suis pas certain que les autres joueurs soient encore là pour le défi, parce que le centre de la cohue est devenue maintenant incontrôlable, la compétition servant de prétexte pour se taper dessus alors que la visibilité assez basse offre la protection de l'anonymat : il est difficile de se venger de quelqu'un dont on ne connaît pas le visage.

Je chasse ça de ma tête, parce que l'heure est à la chasse et non à la réflexion. En deux brasses, je rejoins la jeune fille, frôlant son dos de mes doigts. Je sais qu'elle n'a plus aucune chance de m'échapper, parce que ma rage est ma force physique sont des avantages indéniables. Enfin, ça, c'était la théorie, parce qu'en pratique, je viens de me faire tacler par quelqu'un juste avant d'attraper la jeune femme, qui continue sa route avec le précieux coffre. Je bois la tasse, le souffle coupé, manque de m'étouffer, et quand je ressors la tête de l'eau, je sais que ma chance s'est envolée. Frustré, je me retourne contre mon assaillant, qui n'est nul autre que le jeune homme avec qui je me suis battu plus tôt, son visage ensanglanté à cause de mon coup de tout à l'heure. Je soupire et foutu pour foutu, je me lance dans le corps à corps, rejoignant le groupe des joueurs qui se défoulent, le défi totalement oublié...

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'Winner or Loser ?' : 52

Parfois il faut savoir abdiquer non ? J'étais gelé, mes muscles commençaient lentement à se figer, à refuser tout mouvement. Je ne pourrais plus faire grand chose pendant très longtemps à ce rythme là, et j'allais devoir sortir rapidement si je ne voulais pas finir à l'hôpital. Je n'aimais pas me résigner, mais je savais aussi qu'il serait très mal venu de pousser plus loin. Reconnaitre sa défaite était parfois une chose bien complexe, mais je n'avais guère le choix à présent. Je ne pouvais qu'agir ainsi, reculer et sauter plus loin la prochaine fois. Je me trouvais fort résigné, ou fort conscient pour une fois, mais la gamine était déjà bien loin. Sortant donc de l'eau doucement, je rejoins mes affaires pour les remettre sans plus attendre, quitte à les mouiller aussi. Je préférais me couvrir soyons honnête. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans ce coffre et je ne le saurais sans doute jamais, mais j'avais fait ce que je pouvais.

Défi libre n°2 : On stranger tides
Standing in the hall of fame.

C'est instinctif. Un acte déraisonné. Tu sais qu'il n'y pas d'autres choix. A coeur vaillant rien d'impossible. Les chances sont contres toi. T'as pas le physique pour le défi, encore moins les connaissances physiques et maritimes pour te dire que les possibilités que t’arrive à ouvrir ce coffre avec la pression sous-marine sont infimes. Le destin semble toujours t'annoncer un ciel d'orage mais ce qu'il ne sait pas c'est que tu fais parti de ces fleurs sauvages qui s'épanouissent dans la tempête. Dans les climats les plus arides. Dans l'adversité tu trouves une force presque surhumaine. Une volonté de prouver au monde qu'il peut se tromper. Que tu te résigneras pas, que la mort c'est qu'une alternative qui te fais pas peur. T'es au-delà du doute. Il faut être prêt à tout perdre pour vaincre. Le métal retrouve tes doigts. Ils doivent êtres ravis de voir leur mascotte remporter hors de sa zone de confort. Toujours pleine de surprise la petite soeur. La nouvelle génération. Le sang des vainqueurs coule dans tes veines. C'est une chose sûre. Ce qu'ils ne savent ce que tu as toujours gagné seule. Que tu n'as plus à faire tes preuves. Tu y arrives, tu prends ce qu'il y a dans le coffre et tu sors de l'eau. Il y en a qui te regardent. Ils savent maintenant. Tous ceux ici présent sont témoins de la menace que tu représentes. Le défi prends fin. Le game se termine sur une victoire inattendu. Frêle, dégoulinante - tu leur offres le fantôme d'un sourire carnassier avant de remonter vers la plage. Ils n'ont pas intérêt à s'en prendre à toi. Ton visage est encore marqué par les coups. Tu tiens difficilement debout. Un pied devant l'autre. Tout droit jusqu'au casier - ignorant le monde. Fantôme disparaissant avec le soleil se couchant au loin. T'as bu la tasse. Tu as eu froid dans les eaux et maintenant l'écho résonne dans tes os. Usée. Personne ne t'attendais sur le podium. Encore moins à la première place. Gretel est de retour. Spread the word.